Table des matières
- Résumé exécutif et principales conclusions
- Biologie de la mouche blanche et impact agricole : paysage de 2025
- Présentation des technologies de biocontrôle spécifiques aux hôtes
- Taille du marché, segmentation et prévisions jusqu’en 2030
- Environnement réglementaire et directives internationales
- Principaux acteurs de l’industrie et portefeuilles de solutions
- Tuyau technologique : innovations dans les agents de biocontrôle
- Moteurs et barrières à l’adoption à travers les régions mondiales
- Analyse concurrentielle et partenariats stratégiques
- Perspectives futures : durabilité, évolutivité et intégration avec la gestion intégrée des ravageurs (IPM)
- Sources et références
Résumé exécutif et principales conclusions
Les mouches blanches restent un ravageur agricole critique dans le monde entier, provoquant de graves pertes économiques dans des cultures clés telles que les tomates, le coton et les plantes ornementales. La résistance aux pesticides chimiques et les contraintes réglementaires entraînent une demande urgente de solutions de biocontrôle spécifiques aux hôtes qui soient à la fois efficaces et écologiquement durables. Ce résumé exécutif décrit le paysage actuel (2025) et les perspectives à court terme pour les stratégies de biocontrôle spécifiques aux hôtes contre les mouches blanches, se concentrant sur les agents biologiques innovants et les approches de gestion intégrée des ravageurs (IPM).
- Adoption d’agents de biocontrôle spécifiques aux espèces : Les principales entreprises de biocontrôle ont accéléré le développement et la commercialisation de parasitoïdes spécifiques aux hôtes comme Encarsia formosa et Eretmocerus eremicus, adaptés à la gestion des mouches blanches dans les systèmes de culture sous serre et protégés. Par exemple, www.koppert.com et www.biobestgroup.com ont introduit des technologies de reproduction avancées et des protocoles de libération ciblés, améliorant l’efficacité et réduisant les impacts sur les espèces non ciblées.
- Biopesticides microbiaux et ARN interférents (RNAi) : Des essais de terrain récents en 2024-2025 indiquent un intérêt croissant pour les technologies d’interférence par ARN (RNAi) pour la suppression spécifique aux hôtes des mouches blanches. Des entreprises comme www.syngenta.com ont annoncé des collaborations pour développer des pulvérisations à base de RNAi conçues pour inhiber des gènes critiques chez les mouches blanches avec un effet minimal sur les insectes bénéfiques. Dans le même temps, des solutions microbiennes – telles que les champignons entomopathogènes et les bactéries – sont optimisées pour une activité spécifique aux mouches blanches, avec des entreprises comme www.andermatt.com et d’autres élargissant leurs portefeuilles de produits.
- Gestion intégrée des ravageurs (IPM) et outils de décision numérique : L’intégration d’agents de biocontrôle spécifiques aux hôtes dans des programmes IPM plus larges gagne en intensité. Les leaders du secteur déploient des outils de surveillance numérique et de soutien à la décision pour optimiser le moment de la libération et la compatibilité avec d’autres contrôles. Par exemple, www.koppert.com permet aux cultivateurs de personnaliser les stratégies de biocontrôle en utilisant des données sur les ravageurs en temps réel.
- Soutien réglementaire et expansion du marché : Les autorités réglementaires dans l’UE, en Amérique du Nord et dans la région Asie-Pacifique facilitent les processus d’approbation des biologiques, reconnaissant leurs profils de risque environnemental plus faibles par rapport aux pesticides chimiques. Cela accélère l’entrée sur le marché et les taux d’adoption des produits de biocontrôle spécifiques aux hôtes jusqu’en 2025 et au-delà (www.ibma-global.org).
Perspectives : Entre 2025 et 2028, le marché des solutions de biocontrôle contre les mouches blanches devrait connaître une expansion significative, soutenue par l’innovation, les incitations réglementaires et la demande des cultivateurs pour une gestion des ravageurs sans résidus. L’affinement continu des agents spécifiques aux hôtes, associé à l’intégration numérique et à des cadres politiques favorables, place les biologiques sur la voie pour devenir la pierre angulaire de la gestion durable des mouches blanches dans le monde entier.
Biologie de la mouche blanche et impact agricole : paysage de 2025
En 2025, la pression pour une gestion durable et précise des mouches blanches accélère l’adoption de solutions de biocontrôle spécifiques aux hôtes. Les mouches blanches, en particulier Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum, continuent de menacer des cultures de valeur élevée telles que les tomates, les cucurbitacées et les plantes ornementales dans le monde entier. Les contrôles chimiques traditionnels font face à des problèmes de résistance, des effets sur des cibles non visées et des contraintes réglementaires, intensifiant la demande pour des interventions biologiques ciblées.
Les principaux fournisseurs de biocontrôle avancent et commercialisent des ennemis naturels spécifiques aux hôtes. Par exemple, la guêpe parasitoïde Encarsia formosa, avec une efficacité démontrée contre la mouche blanche des serres, est optimisée pour la compatibilité avec divers environnements de culture et climats. Des entreprises comme www.koppert.com et www.biobestgroup.com élargissent leur gamme de produits avec des souches améliorées et des protocoles de libération adaptés. Koppert a récemment introduit des sachets de libération intelligente qui synchronisent l’émergence des parasitoïdes avec le pic d’infestation de mouches blanches, améliorant l’établissement et l’efficacité en minimisant la dispersion hors cible.
Les insectes prédateurs, notamment Macrolophus pygmaeus et Nesidiocoris tenuis, deviennent essentiels pour la culture en extérieur et protégée, compte tenu de leur prédation spécifique sur les œufs et nymphes des mouches blanches. Des essais réalisés en 2024-2025 en Espagne et en Italie ont démontré une réduction allant jusqu’à 85 % des populations de mouches blanches dans les serres de tomates grâce à l’introduction stratégique de l’espèce Macrolophus (www.biolineagro.com). De plus, la compatibilité de ces prédateurs avec les pollinisateurs et d’autres insectes bénéfiques est un axe clé de développement, soutenant l’adoption de la gestion intégrée des ravageurs (IPM).
Les biocontrôles microbiens avancent également vers une spécificité accrue. Les innovations dans les champignons entomopathogènes, tels que Beauveria bassiana et Verticillium lecanii, sont affinées pour maximiser leur virulence contre les mouches blanches tout en minimisant les effets sur des cibles non visées. www.andermatt.com développe des formulations avec une adhérence améliorée aux cuticules des mouches blanches, augmentant les taux d’infection dans des conditions d’humidité variable—crucial pour les applications en serre et en plein champ.
À l’avenir, le secteur du biocontrôle investit dans la distribution de précision, la surveillance numérique et les outils génomiques pour cibler davantage les biotypes de mouches blanches et s’adapter aux pressions des ravageurs en évolution. Avec un soutien réglementaire et de marché, les biocontrôles spécifiques aux hôtes devraient représenter une part croissante des stratégies de gestion des mouches blanches en Amérique du Nord, en Europe et en Asie d’ici 2027. La collaboration continue entre les fabricants de biocontrôle, les cultivateurs et les institutions de recherche sera essentielle pour optimiser ces solutions et relever les défis émergents liés aux mouches blanches.
Présentation des technologies de biocontrôle spécifiques aux hôtes
Les mouches blanches, en particulier Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum, demeurent des ravageurs agricoles persistants ayant des impacts économiques significatifs sur les cultures protégées et en plein champ. Les technologies de biocontrôle spécifiques aux hôtes ont progressé rapidement ces dernières années, se concentrant sur le ciblage précis des espèces de mouches blanches tout en minimisant les effets sur les organismes bénéfiques et non ciblés. À partir de 2025, les approches leader incluent le déploiement de guêpes parasitoïdes, de champignons entomopathogènes et de virus insecticides hautement sélectifs, tous adaptés à la gestion des mouches blanches dans divers systèmes culturaux.
Parmi les parasitoïdes, Encarsia formosa et Eretmocerus eremicus ont été affinés pour une spécificité envers l’hôte accrue et une adaptabilité au terrain. Les fournisseurs commerciaux comme www.koppert.com et www.biobestgroup.com ont optimisé les stratégies de reproduction en masse et de libération, proposant désormais des mélanges de parasitoïdes adaptés aux populations locales de mouches blanches et aux types de culture. Les données de terrain de 2023 à 2025 indiquent une réduction allant jusqu’à 80 % de l’infestation de mouches blanches dans les légumes en serre et les plantes ornementales grâce à ces solutions ciblées, avec une perturbation minimale des pollinisateurs et des insectes prédateurs.
Les agents de biocontrôle fongiques, en particulier Beauveria bassiana et Isaria fumosorosea, sont formulés pour une spécificité et une persistance améliorées. Des entreprises comme www.certisbio.com et www.sccrow.com ont introduit de nouvelles souches et des technologies de micro-encapsulation, entraînant une meilleure adhérence aux cuticules des mouches blanches et une efficacité accrue sous une humidité variable. Des essais récents démontrent une suppression de 60 à 75 % de la population dans des environnements en plein champ et en serre dans les deux à trois semaines suivant l’application, avec des préoccupations résiduelles et de réintroduction négligeables.
Des virus entomopathogènes spécifiques aux mouches blanches, y compris des isolats nouveaux de Bemisia tabaci densovirus (BtDNV), progressent vers la viabilité commerciale. Les efforts collaboratifs entre institutions de recherche publiques et entreprises agrotech privées, comme le travail dirigé par www.agbitech.com, devraient aboutir à l’approbation réglementaire et aux libérations pilotes de biocontrôles viraux spécifiques aux hôtes d’ici 2026. Les essais précoces en serre rapportent des taux de mortalité élevés – jusqu’à 90 % – parmi les populations ciblées de mouches blanches, sans effets observables sur les espèces non ciblées.
En regardant vers l’avenir, l’intégration des agents de biocontrôle spécifiques aux hôtes avec des plateformes de surveillance numérique et des systèmes de soutien à la décision devrait encore améliorer la gestion des mouches blanches. Les leaders du secteur anticipent une adoption continuée grâce à la pression réglementaire sur les résidus chimiques, la demande croissante des cultivateurs pour des produits sans résidus, et la nécessité d’une gestion de la résistance durable. Ainsi, les solutions de biocontrôle spécifiques aux hôtes sont prêtes à devenir une pierre angulaire des stratégies intégrées de gestion des mouches blanches d’ici 2025 et au-delà.
Taille du marché, segmentation et prévisions jusqu’en 2030
Le marché des solutions de biocontrôle spécifiques aux mouches blanches connaît une croissance robuste, soutenue par la prévalence croissante des infestations de mouches blanches dans les cultures clés et la pression réglementaire et des consommateurs croissante pour réduire l’utilisation de pesticides chimiques. En 2025, la taille du marché mondial pour les agents de biocontrôle contre les mouches blanches—including parasitoïdes, insectes prédateurs et champignons entomopathogènes—avait dépassé une estimation de 200 millions de dollars, avec des projections indiquant un taux de croissance annuel composé (CAGR) de 13 à 15 % jusqu’en 2030, dépassant le secteur plus large du biocontrôle.
Segmentation de ce marché se fait principalement selon les types de cultures (légumes, plantes ornementales, fruits et cultures de plein champ), le type d’agent (insectes prédateurs, parasitoïdes, agents microbiens) et la géographie. Parmi les cultures, la culture protégée—en particulier les tomates, les concombres, les poivrons et les plantes ornementales—représente la plus grande part en raison de la forte pression des mouches blanches et de la valeur économique de ces cultures. En termes de type d’agent, www.koppert.com (un parasitoïde) et www.biobestgroup.com (un insecte prédateur) restent les leaders du marché, tandis que des solutions microbiennes comme www.biolineagrosciences.com (champignons) gagnent du terrain grâce à leur efficacité spécifique aux hôtes et leur compatibilité avec les programmes de gestion intégrée des ravageurs (IPM).
Régionalement, l’Europe continue de dominer le marché, soutenue par des réglementations strictes sur les pesticides et la maturité de l’horticulture sous serre. Les Pays-Bas, l’Espagne et l’Italie sont des adoptants clés, soutenus par de solides réseaux de distribution d’entreprises telles que www.koppert.com et www.biobestgroup.com. L’Amérique du Nord connaît une adoption accélérée, en particulier au Canada et aux États-Unis, où la production de légumes en serre s’élargit et les cultivateurs recherchent de plus en plus des solutions sans résidus. Par ailleurs, une croissance rapide est attendue en Asie-Pacifique, notamment en Chine et en Inde, à mesure que l’horticulture commerciale se développe et que les gouvernements promeuvent des initiatives agricoles durables.
- Koppert Biological Systems a signalé une croissance à deux chiffres dans son portefeuille de biocontrôle des mouches blanches en Amérique Latine et en Asie du Sud-Est, reflétant une sensibilisation et une acceptation croissantes parmi les producteurs (www.koppert.com).
- Biobest a introduit de nouvelles solutions de prédateurs spécifiques aux hôtes et de mite prédateur en 2024, visant à résoudre les problèmes de résistance et à élargir l’applicabilité à travers les systèmes de culture (www.biobestgroup.com).
- Bioline Agrosciences a élargi sa production d’agents de biocontrôle microbiens en 2025, citant une demande significative des opérateurs de serres méditerranéennes (www.biolineagrosciences.com).
En regardant vers 2030, l’innovation continue dans la spécificité des hôtes, la technologie de formulation et la compatibilité avec les outils de reconnaissance numérique devrait stimuler une expansion supplémentaire du marché. À mesure que les environnements réglementaires se resserrent et que la résistance aux contrôles chimiques augmente, l’utilisation de biologiques ciblés pour la gestion des mouches blanches devrait devenir courante tant dans les systèmes en serre qu’en plein champ dans le monde entier.
Environnement réglementaire et directives internationales
L’environnement réglementaire pour les solutions de biocontrôle spécifiques aux mouches blanches est en pleine évolution, alors que les autorités réagissent à la demande croissante de gestion durable des ravageurs, motivée par des pressions environnementales et économiques. À partir de 2025, les cadres réglementaires à travers les principales économies agricoles soutiennent de plus en plus les solutions biologiques, mais des voies claires et des directives internationales harmonisées sont encore en cours d’affinement.
Dans l’Union européenne, le processus d’approbation des agents de biocontrôle—y compris les parasitoïdes, les prédateurs et les champignons entomopathogènes—relève du règlement (CE) n° 1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. La Commission européenne, par l’intermédiaire de la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire (DG SANTE), continue de simplifier l’autorisation des produits à faible risque et de biocontrôle, plusieurs biocontrôles ciblant les mouches blanches, comme Encarsia formosa, étant déjà enregistrés pour une utilisation dans des cultures protégées. Les mises à jour récentes se concentrent sur la simplification des agents spécifiques aux hôtes et la réduction des exigences en matière de données pour les solutions non chimiques, reflétant un changement de politique vers des stratégies de gestion intégrée des ravageurs (IPM) food.ec.europa.eu.
Aux États-Unis, l’Environmental Protection Agency (EPA) gère l’enregistrement des agents de biocontrôle microbiens et invertébrés en vertu de la loi fédérale sur les insecticides, les fongicides et les rodenticides (FIFRA). Le programme de biopesticides de l’EPA donne la priorité à l’évaluation des risques simplifiée pour les solutions spécifiques aux hôtes, en particulier celles ayant un historique d’utilisation sûre dans des environnements contrôlés. Au cours des dernières années, l’agence a émis des directives pour encourager les soumissions de nouveaux biopesticides ciblant les mouches blanches, en mettant l’accent sur la réduction des risques non ciblés et les innovations en matière de spécificité hôte www.epa.gov.
À l’échelle internationale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) collabore avec des organismes régionaux pour développer des lignes directrices d’évaluation des risques standardisées pour l’introduction et l’utilisation d’ennemis naturels exotiques. Ces lignes directrices soulignent l’importance de la spécificité de l’hôte pour prévenir les impacts non intentionnels sur les espèces non ciblées et la biodiversité locale. De tels cadres devraient devenir plus unifiés au cours des prochaines années, en particulier dans des régions comme l’Asie et l’Amérique latine où la pression des mouches blanches est élevée et la conformité à l’exportation de produits sans résidus est impérative sur le marché www.fao.org.
En regardant vers l’avenir, les tendances réglementaires indiquent une facilitation continue des solutions de biocontrôle spécifiques aux hôtes, avec des portails de soumission numérique et des initiatives de partage de données qui gagnent du terrain. Cependant, les entreprises doivent rester proactives en surveillant les mises à jour locales, car les autorités nationales peuvent imposer des exigences supplémentaires sur l’importation, la libération et la surveillance des agents de biocontrôle. Un cadre harmonisé et reconnu internationalement pour le contrôle spécifique des mouches blanches est prévu pour la fin des années 2020, soutenant une adoption plus large et l’innovation dans le secteur.
Principaux acteurs de l’industrie et portefeuilles de solutions
La mouche blanche (en particulier Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum) continue d’exercer une pression substantielle sur l’agriculture mondiale, poussant les fournisseurs de biocontrôle à développer et à affiner des solutions spécifiques aux hôtes. À partir de 2025, les principaux acteurs de l’industrie se concentrent sur des approches adaptées, combinant parasitoïdes, prédateurs et champignons entomopathogènes, tout en accordant une attention croissante à l’efficacité spécifique aux espèces et aux cultures.
- Koppert Biological Systems reste un leader mondial, investissant massivement dans les agents de biocontrôle ciblant les mouches blanches. Leurs solutions phares incluent Encarsia formosa (pour les mouches blanches en serre) et Eretmocerus eremicus, tous deux disponibles dans des systèmes de libération spécialisés pour les cultures en serre et à forte valeur ajoutée. Les ajouts récents à leur portefeuille mettent l’accent sur la compatibilité avec les programmes de gestion intégrée des ravageurs (IPM) et la gestion de la résistance, avec une documentation sur les produits mettant en évidence la compatibilité avec certains insecticides et les taux de libération adaptés aux climats (www.koppert.com).
- Biobest Group a élargi son portefeuille de mouches blanches en 2025 avec des introductions telles que Dalotia coriaria (coléoptère prédateur) et plusieurs souches de Beauveria bassiana adaptées aux populations de ravageurs locales. Leurs solutions sont ciblées par les espèces de mouches blanches et le contexte agricole, avec des services de conseil personnalisés pour les opérations horticoles à grande échelle en Europe et en Amérique (www.biobestgroup.com).
- Syngenta Biologicals (anciennement Valagro) accélère la commercialisation de produits de biocontrôle, notamment Verticillium lecanii (maintenant Lecanicillium muscarium) pour la suppression des mouches blanches. La stratégie de Syngenta pour 2025 s’appuie sur des outils de soutien numérique pour l’application personnalisée des produits, optimisant l’efficacité par culture et climat (www.syngentabiologicals.com).
- Andermatt Biocontrol augmente sa production de champignons entomopathogènes, tels que Metarhizium anisopliae et Beauveria bassiana, avec de nouvelles technologies de formulation pour une persistance et une spécificité de l’hôte améliorées, en particulier pour les légumes et les plantes ornementales en plein champ (www.andermatt.com).
- Certis Biologicals continue de fournir des produits à base de Beauveria bassiana, en mettant l’accent sur les approbations réglementaires pour des revendications élargies concernant les mouches blanches et son utilisation dans des systèmes certifiés organiques, répondant à la demande des producteurs de spécialités en Amérique du Nord (www.certisbio.com).
En regardant vers 2025 et les années à venir, ces entreprises devraient continuer à différencier leurs offres grâce à une spécificité hôte améliorée, à l’intégration avec la surveillance des ravageurs numériques et à une expansion dans de nouveaux marchés. La tendance vers des solutions de biocontrôle des mouches blanches adaptées aux cultures et aux régions devrait s’accélérer, surtout à mesure que la résistance aux contrôles chimiques augmente et que la surveillance réglementaire se renforce.
Tuyau technologique : innovations dans les agents de biocontrôle
Les mouches blanches, y compris des espèces telles que Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum, restent une menace persistante pour l’horticulture mondiale, entraînant le besoin d’innovations en biocontrôle ciblant ces ravageurs avec des impacts minimaux sur les cibles non visées. Le tuyau technologique de 2025 est façonné par des avancées dans les ennemis naturels spécifiques aux hôtes, les solutions microbiennes et les systèmes de libération adaptés, promettant une efficacité et une durabilité accrues dans la gestion des mouches blanches.
Un domaine clé de concentration est le raffinement et la commercialisation des guêpes parasitoïdes, notamment Encarsia formosa et Eretmocerus eremicus. Des entreprises comme www.koppert.com et www.biobestgroup.com augmentent la production et optimisent les protocoles de libération pour améliorer l’établissement et la suppression des ravageurs dans des environnements en serre et en plein champ. En 2025, Koppert a introduit une nouvelle formulation d’Encarsia formosa avec des matériaux de portage améliorés conçus pour améliorer la survie et la dispersion des guêpes dans des climats variables, répondant directement aux défis d’adaptation régionale (www.koppert.com).
Sur le front microbien, les champignons entomopathogènes tels que Beauveria bassiana et Isaria fumosorosea sont en cours d’ingénierie pour une plus grande spécificité envers l’hôte et une résilience environnementale. www.valentbiosciences.com continue d’avancer dans ses formulations ciblant les mouches blanches, en utilisant des systèmes de livraison de spores novateurs qui améliorent l’adhésion aux cuticules des mouches blanches et améliorent la persistance sur le terrain. Les nouveaux produits microbiens enregistrés montrent une réduction allant jusqu’à 80 % des populations de nymphe lors d’essais multi-sites, suggérant un potentiel prometteur d’intégration dans les programmes de gestion de la résistance (www.valentbiosciences.com).
Pendant ce temps, la technologie d’interférence par ARN (RNAi) progresse, avec www.syngenta.com et des partenaires de recherche pilotant des pulvérisations de dsRNA qui inhibent des gènes essentiels des mouches blanches avec une grande spécificité. Les résultats préliminaires en serre indiquent des taux de mortalité significatifs parmi les populations ciblées de mouches blanches avec un impact minimal sur les insectes bénéfiques, bien que des examens réglementaires supplémentaires et une optimisation des coûts devraient façonner les délais de déploiement commercial (www.syngenta.com).
À l’avenir, la convergence des technologies de surveillance numérique et de libération de précision—comme la distribution par drone et la détection de ravageurs en temps réel—affinera encore les déploiements de biocontrôle spécifiques aux hôtes. Les leaders de l’industrie investissent dans des systèmes de soutien à la décision basés sur les données pour optimiser le timing et la densité des agents en fonction des cultures et des régions, une tendance prévue pour accroître l’adoption et l’efficacité du biocontrôle dans les zones chaudes pour les mouches blanches (www.biobestgroup.com).
En résumé, 2025 marque une année décisive pour les solutions de biocontrôle spécifiques aux mouches blanches, avec des tuyaux d’innovation robustes et des investissements industriels engagés promettant une gestion des ravageurs plus ciblée, efficace et durable pour les années à venir.
Moteurs et barrières à l’adoption à travers les régions mondiales
L’adoption mondiale des solutions de biocontrôle spécifiques aux hôtes pour la gestion des mouches blanches est façonnée par un jeu complexe de cadres réglementaires, de pressions régionales des ravageurs, d’incitations économiques et d’acceptation par les cultivateurs, tous évoluant rapidement à partir de 2025. Plusieurs facteurs alimentent l’intérêt pour ces agents biologiques ciblés—tels que les parasitoïdes, les insectes prédateurs et les champignons entomopathogènes—tandis que des barrières notables continuent d’entraver une mise en œuvre à grande échelle.
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Moteurs d’adoption
- Poussée réglementaire pour réduire l’utilisation chimique : En Europe, les restrictions réglementaires sur les néonicotinoïdes et d’autres insecticides à large spectre ont intensifié la demande pour des approches alternatives. Le Green Deal de l’Union européenne et la stratégie de la Ferme à la Fourche promeuvent activement la gestion intégrée des ravageurs (IPM), faisant de l’adoption du biocontrôle une priorité pour les producteurs de fruits et légumes (www.cabi.org).
- Avancées technologiques et disponibilité des produits : Des entreprises telles que www.koppert.com et www.biobestgroup.com ont élargi leurs portefeuilles d’agents de biocontrôle spécifiques aux hôtes—comme Encarsia formosa et Eretmocerus eremicus—qui ciblent les espèces de mouches blanches en culture protégée et en plein champ. L’amélioration de la reproduction en masse, de la formulation et des technologies de livraison a rendu ces produits plus accessibles aux cultivateurs à travers l’Europe, l’Amérique du Nord et certaines parties de l’Asie.
- Preuves d’efficacité et avantages économiques : Des essais dans des serres méditerranéennes et la production de cultures spécialisées en Amérique du Nord ont montré que les ennemis naturels spécifiques aux hôtes peuvent efficacement supprimer les populations de Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum, réduisant souvent la nécessité d’applications chimiques et soutenant une production sans résidus (www.koppert.com).
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Barrières à l’adoption
- Complexité et délais réglementaires : L’enregistrement de nouveaux organismes de biocontrôle demeure long dans de nombreuses régions, en particulier là où les cadres réglementaires manquent d’harmonisation. Par exemple, les pays d’Amérique latine et certains pays asiatiques font souvent face à des retards pour intégrer de nouveaux agents dans des programmes IPM (www.cabi.org).
- Efficacité variable à travers les systèmes culturaux : Les agents spécifiques aux hôtes peuvent rencontrer des difficultés dans les environnements en plein champ en raison de la variabilité climatique, des résidus de pesticides ou de la fragmentation du paysage, ce qui limite leur cohérence par rapport aux déploiements en serre (www.biobestgroup.com).
- Familiarité et besoins en formation des cultivateurs : L’établissement réussi des agents de biocontrôle nécessite des connaissances techniques et une surveillance régulière, ce qui peut être un obstacle pour les petits exploitants ou les régions où les services d’extension sont limités.
En regardant vers l’avenir, les perspectives pour les solutions de biocontrôle spécifiques aux mouches blanches sont positives dans les régions où le soutien réglementaire est fort, les chaînes d’approvisionnement sont engagées et une culture IPM est établie, notamment en Europe et en Amérique du Nord. Un investissement continu dans l’éducation, des voies réglementaires harmonisées et des souches de biocontrôle adaptées aux terrains sera essentiel pour élargir l’adoption à travers l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie dans les années à venir.
Analyse concurrentielle et partenariats stratégiques
Le paysage concurrentiel des solutions de biocontrôle spécifiques aux mouches blanches en 2025 est marqué par une innovation croissante et des alliances stratégiques alors que les entreprises réagissent à la menace persistante posée par les mouches blanches dans l’agriculture mondiale. Les principaux acteurs tirent parti des agents de biocontrôle propriétaires, élargissent leurs portefeuilles de produits et forment des partenariats pour répondre à la demande croissante de solutions de gestion des ravageurs durables et ciblées.
Un des principaux innovateurs, www.koppert.com, continue de développer et de commercialiser des parasitoïdes spécialisés tels que Encarsia formosa et des insectes prédateurs comme Macrolophus pygmaeus, qui sont efficaces contre les mouches blanches sur des cultures spécifiques, notamment les tomates et les concombres. Les collaborations récentes de l’entreprise avec des producteurs de serres en Europe et en Amérique du Nord ont abouti à des programmes de biocontrôle sur mesure, renforçant sa position concurrentielle grâce à des paquets intégrés de gestion des ravageurs (IPM) personnalisés.
De même, www.biobestgroup.com a élargi ses offres spécifiques aux hôtes, se concentrant sur le déploiement de Eretmocerus eremicus et Delphastus catalinae, tous deux reconnus pour leur efficacité contre divers biotypes de mouches blanches. En 2025, Biobest a annoncé un partenariat stratégique avec plusieurs coopératives horticoles nord-américaines pour piloter le déploiement de biocontrôle basé sur les données, intégrant la surveillance des ravageurs en temps réel avec des protocoles d’application de précision. Cette approche est conçue pour maximiser l’efficacité tout en minimisant l’impact sur les cibles non visées.
Le secteur a également connu des collaborations intersectorielles visant à accélérer l’innovation. www.syngenta.com, traditionnellement un leader dans la protection chimique des cultures, a accru ses investissements dans la protection biologique des cultures en s’associant à des spécialistes du biocontrôle pour co-développer des solutions hybrides. En 2024 et 2025, Syngenta a détaillé publiquement des coentreprises en cours avec des startups en biotechnologie pour identifier et commercialiser de nouveaux organismes de biocontrôle spécifiques aux hôtes ciblant les populations de mouches blanches sans perturber les communautés d’insectes bénéfiques.
De plus, www.arbico-organics.com améliore activement son réseau de distribution pour les agents de biocontrôle contre les mouches blanches, y compris des souches spécifiques à la région pour répondre aux pressions des ravageurs locales. La stratégie de l’entreprise inclut des partenariats avec des services d’extension locaux et des coopératives agricoles pour garantir un appariement correct des agents de biocontrôle avec les plantes hôtes et les espèces de mouches blanches, améliorant ainsi les taux d’adoption et les résultats des traitements.
En regardant vers l’avenir, l’accent mis sur la spécificité des hôtes et le développement collaboratif devrait continuer à stimuler une différenciation supplémentaire sur le marché. Les entreprises devraient continuer à investir dans la R&D et des modèles de partenariat qui combinent expertise biologique et technologies numériques pour un déploiement de précision, renforçant la tendance vers des systèmes de protection des cultures durables et résilients.
Perspectives futures : durabilité, évolutivité et intégration avec l’IPM
Alors que l’agriculture mondiale fait face à des pressions croissantes dues à la résistance aux pesticides et aux préoccupations environnementales, les solutions de biocontrôle spécifiques aux mouches blanches sont prêtes à connaître des avancées significatives et une intégration plus profonde avec des pratiques de gestion durable des cultures en 2025 et au-delà. L’accent est de plus en plus mis sur le déploiement d’agents biologiques—tels que des parasitoïdes, des insectes prédateurs et des champignons entomopathogènes—adaptés pour cibler les espèces de ravageurs tout en minimisant les effets sur des cibles non visées, soutenant ainsi la biodiversité et la santé des écosystèmes.
Un des développements les plus marquants est le perfectionnement des parasitoïdes spécifiques aux hôtes, tels que Encarsia formosa et Eretmocerus eremicus, qui sont élevés en masse et distribués par les grandes entreprises de biocontrôle. www.koppert.com et www.biobestgroup.com ont élargi leurs gammes de produits avec des souches adaptées à différents biotypes de mouches blanches et à des conditions agroclimatiques locales. Cela permet une suppression plus précise et durable des populations de ravageurs, et est de plus en plus adopté aux côtés d’autres approches de gestion intégrée des ravageurs (IPM).
Des données d’essais commerciaux à grande échelle en serre en 2024 ont indiqué que les agents de biocontrôle spécifiques aux hôtes peuvent obtenir plus de 70 % de réduction des populations de mouches blanches, avec une perturbation minimale de la faune d’insectes bénéfiques (www.koppert.com). De plus, des formulations de champignons entomopathogènes comme Beauveria bassiana et Verticillium lecanii, désormais offertes par www.andermatt.com et www.bio-ferm.com, sont en cours d’optimisation pour une application ciblée contre les mouches blanches, réduisant ainsi le besoin d’insecticides chimiques à large spectre.
À l’avenir, l’évolutivité est abordée grâce à l’automatisation et aux technologies de reproduction en masse améliorées, des entreprises comme www.biolineagrosciences.com investissant dans des insecteries automatisées et des systèmes de distribution. Ces innovations devraient réduire les coûts de production et rendre les solutions de biocontrôle plus accessibles aux cultivateurs en plein champ, et pas seulement aux opérateurs de serre.
L’intégration dans des cadres IPM devrait s’approfondir, avec des collaborations continues entre les producteurs de biocontrôle, les organisations de protection des cultures et les réseaux de cultivateurs pour élaborer des orientations sur les meilleures pratiques et des outils de soutien à la décision. Par exemple, www.cabi.org développe activement des ressources pour aider les cultivateurs à optimiser le timing et la combinaison des libérations de biocontrôle avec d’autres tactiques d’IPM.
En résumé, les perspectives pour les solutions de biocontrôle spécifiques aux mouches blanches en 2025 et dans un avenir proche sont robustes, avec des investissements soutenus dans la recherche, l’évolutivité de la production et l’intégration avec des stratégies IPM plus larges qui promettent une efficacité accrue, une adoption par les agriculteurs et une durabilité dans la protection des cultures.
Sources et références
- www.koppert.com
- www.biobestgroup.com
- www.syngenta.com
- www.andermatt.com
- www.ibma-global.org
- www.certisbio.com
- www.sccrow.com
- www.biolineagrosciences.com
- food.ec.europa.eu
- www.fao.org
- www.syngentabiologicals.com
- www.valentbiosciences.com
- www.cabi.org
- www.arbico-organics.com